Angélique Léonard

Lorsqu’elle pose pour la première fois ses valises dans le quartier du Laveu en 1993, dans cette ville de Liège jusque-là tenue à bonne distance par des parents qui l’imaginaient trop dangereuse pour que l’on aille y traîner, c’est pour y exaucer un souhait formulé dès le secondaire : « Faire chimie. » Les sciences chimiques, elle les avait apprises « sur papier », quelquefois seulement illustrées par des réactions chimiques à petite échelle dans le laboratoire de l’école. Mais il n’en fallait pas plus pour faire naître chez Angélique Léonard, née de parents agriculteurs établis à Fraiture (Vielsalm), une vocation aussi candide que sincère. Et immuable puisqu’elle est aujourd’hui, à 45 ans, professeure au département d’ingénierie chimique de l’ULiège.

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